2 Juin 2009
Rieux-Volvestre le 18 mai 2009
Monsieur Louis DARBAS
6, rue du Fond de l’Ile
31310 Rieux-Volvestre
à Madame le Maire
31310 Rieux-Volvestre
Objet : votre courrier du 9 mai 2009 en réponse
à mes courriers des 26 mars et 27 avril 2009
Madame le Maire,
J’accuse réception des documents que vous m’avez adressés le 9 mai 2009. Merci de me rappeler quelles furent les responsabilités que j’ai occupé et de me dire qu’à ce titre j’avais eu connaissance des documents en question comme tous les Conseillers Municipaux de l’époque.
Je vous retourne la remarque en vous rappelant que vous-même étiez élue et adjointe et à ce titre vous deviez également avoir connaissance des dits documents.
Alors pourquoi avoir importuné ce pauvre Mr RUQUET en lui demandant d’effectuer des recherches « historiques » sur le sujet qui nous préoccupe ?
Toute la première partie du document est restée parfaitement « hors sujet » comme le dirait n’importe quel enseignant correcteur. Je n’épiloguerai donc pas sur toute cette partie qui n’a plus d’intérêt aujourd’hui sinon une volonté de « noyer le poisson ».
Pour en revenir à l’actualité réelle, je souhaite replacer le débat dans son contexte véritable :
Je ne renie pas le fait d’avoir occupé en même temps les fonctions de 1er adjoint et celle de Président de l’OT. A ce dernier titre, je dépendais d’un Conseil d’Administration qui devait avaliser les propositions du Conseil Municipal relatives à la gestion des équipements touristiques de la commune qui nous étaient confiés. Or, on a souvent l’impression à vous lire ou à vous entendre que les décisions prises par le Conseil Municipal n’avaient pour but que de « faire plaisir » au Président de l’OT. C’est là une personnalisation excessive du débat et des décisions.
Quand le Conseil Municipal a été en mesure de présenter des propositions chiffrées au Conseil d’Administration de l’OT, ce dernier les a étudiées pour vérifier leur compatibilité avec la gestion générale de l’OT.
Je prendrai un seul exemple : celui de l’achat des mobil homes implantés au camping. Il avait été convenu que l’OT rembourserait l’annuité d’emprunt qui accompagnait leur acquisition. A l’époque, le résultat de gestion de l’OT étant excédentaire, il a paru possible au Conseil d’Administration d’accepter ce reversement annuel.
Rien de tel n’a pu être mis en œuvre pour l’implantation des chalets de vacances.
Des montants évolutifs annoncés à la hausse, mais qui n’étaient pas exactement chiffrés et publics n’ont pu être soumis à l’examen du Conseil d’Administration de l’OT. Ces montants n’étaient même pas connus avec précision par les membres du Conseil Municipal (procès verbal du 21 septembre 2006 à 18h30, point N°15).
Dans une telle situation, l’OT était dans l’impossibilité de contractualiser avec la Commune un quelconque montant de remboursement d’une éventuelle annuité.
La responsabilité de cette situation repose entièrement sur l’ancien Maire de Rieux qui n’a pas pu ou a préféré masquer les montants exacts qui auraient dû faire l’objet de discussions, voire de rejet par le Conseil d’Administration de l’OT si le montant s’avérait incompatible avec sa situation financière. L’implantation des chalets, même approuvée par la totalité des Conseillers Municipaux ne pouvait être considérée comme s’imposant au Conseil d’Administration de l’OT avec des conséquences financières inacceptables pour ce dernier.
Il est utile de rappeler sans relâche que la
définition de la politique touristique sur la Commune repose entièrement sur le Maire et le Conseil Municipal, l’OT n’étant que l’outil de mise en place de cette politique.
Le nouveau Conseil Municipal n’a pas été capable d’effectuer aucune réflexion ni démarche autre que la dénonciation brutale des conventions. Dans un premier temps, le Président de l’OT et son Bureau ont pu croire qu’un toilettage des conventions, tout à fait nécessaire, allait permettre de repartir sur des bases de collaboration claire et assainie. Il s’est vite avéré que ce n’était pas là l’objectif poursuivi par le Conseil Municipal qui n’avait pour but que d’éliminer certains membres de l’équipe dirigeante de l’Office de Tourisme.
Quelques remarques en vrac sur le « pavé » commis par Mr Ruquet :
Veuillez agréer, Madame le Maire mes salutations distinguées.
Louis DARBAS