SIVOM : une vie agitée !

Il y a quelques jours, devant les locaux du SIVOM, s'est produit un événement social et culturel rare : une manifestation !

Renseignements pris, il ne s'agissait nullement d'un bloquage de l'institution comme cela se produit dans notre pays depuis quelques temps à l'initiative de certains syndicats. Pourquoi donc une telle agitation ?

Le président d SIVOM avait convoqué la commission du personnel de cet établissement pour assister à la mise en cause d'un agent auquel il souhaitait reprocher ''des fautes graves'' aboutissant évidemment à une sanction exemplaire.

Malheureusement les choses ne sont pas aussi simples. Le président s'est vite apperçu qu'en s'attaquant, à la légère, à un responsable syndical, ses manœuvres habituelles avaient beaucoup moins de chance d'aboutir, comme d'habitude, à l'écrasement du faible par le fort.

En fait, le président s'est trouvé confronté pour la première fois de sa vie à un ou plusieurs agents capables de lui tenir tête dans la vie courante et dans les instances règlementaires. Comme cela ne s'était jamais produit pendant quarante ans, on comprend sa stupéfaction et son irritation.

Mais l'irritation ne doit pas conduire à faire n'importe quoi. Un responsable digne de ce nom doit savoir raison garder sopus peine de transformer un conflit en basse vengeance. Nous serons vigilants sur l'évolution de ce dossier qui, sans doute, s'avèrera surprenant pour les habitants de notre petite région.

Enfin, nous ne pouvons que regretter la parution dans La Dépêche du Midi d'un compte rendu des évènements, partial et orienté, écrit et signé par une personne qui siégeait elle même au titre de membre de la commission du personnel du SIVOM.

Nous espérons sincèrement que le président du SIVOM saura calmer les ardeurs du rédacteur et réparer ses maladresses qui font de lui un personnage '' juge et partie ''.

En droit français, cela est très, très vilain ! ...